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L’interdiction des chaudières à gaz : le gouvernement fait marche arrière

Par Lucie Deschamps
Publié le 28 juillet 2023

Le gouvernement a récemment fait part de son projet concernant l’interdiction des chaudières à gaz d’ici à 2026. Toutefois, cette décision n’a pas fait l’unanimité et a finalement été abandonnée. L’État souhaite néanmoins réduire le recours à cette solution en supprimant les aides et incitant les ménages à opter pour d’autres types d’équipements. Focus !

Un sujet de controverse qui n’a pas fait long feu

Depuis quelques mois, le gouvernement semble accorder une importance particulière aux chaudières à gaz, ou plus précisément au fait d’y mettre fin. Transition énergétique oblige, la décarbonation du secteur du bâtiment et des moyens de chauffage est devenue une priorité afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.

Pour réduire les gaz à effet de serre (GES), les pouvoirs publics ont parfois recours à des mesures plus ou moins sévères sur l’usage des énergies fossiles (gaz, fioul et charbon). C’est dans cette optique que la Première ministre, Élisabeth Borne, a présenté un plan d’action ayant pour objectif de réduire les émissions de GES, avec comme une des principales mesures, l’interdiction de la commercialisation des chaudières à gaz dès 2026.

Finalement, le gouvernement décide de faire machine arrière sans pour autant abandonner l’idée de mettre fin à ce mode de chauffage. « Il n’y aura pas d’interdiction des chaudières à gaz. Nous allons en revanche supprimer les aides qui subsistaient et jouer sur les incitations à recourir aux autres solutions de chauffage », a déclaré un membre du gouvernement.

Les raisons de ce revirement de situation

Ce projet d’interdiction a provoqué de vives réactions aussi bien auprès des consommateurs qu’au sein même du gouvernement. C’est, par exemple, le cas du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, qui s’y est fermement opposé, et cela, bien avant l’annonce de la date butoir de 2026. Alors que le projet n’était encore qu’au stade de débat, le ministre a déclaré que c’était « une mauvaise idée, qui va susciter beaucoup d’inquiétudes chez nos compatriotes les plus modestes ».

Le gouvernement semble également craindre « un transfert de valeur ». Les pompes à chaleur (PAC), l’une des meilleures alternatives pour le chauffage, sont produites en Asie contrairement aux chaudières à gaz qui sont pour la plupart fabriquées en Europe.

De son côté, l’UFC-Que-Choisir, une association qui défend les consommateurs, a aussi contesté ce projet d’interdiction, car en plus d’être « potentiellement très coûteux pour les consommateurs », le bilan environnemental est incertain, voire même négatif. En effet, les ménages qui ne pourraient plus se chauffer au gaz vont devraient se tourner vers d’autres alternatives, dont notamment les PAC. Cela implique une hausse importante de la demande en électricité. Or, pour produire assez d’électricité, le pays a encore recours aux centrales thermiques qui sont bien plus polluantes en GES que les chaudières à gaz.

Pour la suite des événements, le gouvernement souhaite mieux se focaliser sur les retours de la consultation publique concernant la décarbonation du bâtiment avant de se prononcer. Le sujet est en effet très délicat, car le parc immobilier sur le territoire représente environ 18 % des émissions de GES, en particulier les logis chauffés au gaz. Un conseil de la transition écologique devrait avoir lieu en septembre et devrait se conclure par une communication officielle. Affaire à suivre.

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